"Bonsoir !

Voici mon témoignage au sujet du Ma'asser. Il est écrit que prélever la dîme est un bon moyen pour s’enrichir. De plus, la Michna dans Pirké Avot dit bien que le fait de prélever la dîme préserve la richesse.

10% permet d'obtenir la bénédiction dans notre argent, mais la richesse vient si l’on prélève 20%, une partie étant destinée aux pauvres et une partie à la Torah.

Il y a environ 12 ans, en discutant avec une bonne amie du séminaire installée en Israël, je lui disais combien j'étais heureuse pour elle qu'elle puisse être si bien installée et qu'elle possède déjà une voiture, sachant que son mari était Avrèkh (personne étudiant la Torah à plein-temps), et qu’elle gagnait sa vie très modestement.

Elle me confia alors que le jour de son mariage, avec son mari, ils avaient pris sur eux de prélever systématiquement 20% de leurs revenus pour la Tsédaka, et que depuis leur mariage, ils avaient vu à quel point les paroles des Sages à ce sujet se sont réalisées : ils possèdent aujourd'hui un très bel appartement dans un beau quartier en Israël, et son mari continue à se consacrer à la Torah !

Au séminaire, nous avions appris le principe de consacrer du temps d’étude de Torah au peuple d’Israël, et j'avais pris cela sur moi à hauteur de 20% ! Je décidai de le faire durant une année et puis je continuai, en notant précisément tout sur mon carnet.

Pratiquement un an plus tard, je reçus un courrier d'une dame mariée sans enfant qui m’était proche, et avec laquelle j'ai maintenu une correspondance pendant plus de 30 ans (dès mon entrée au collège jusqu'à sa disparition). Dans ce courrier, elle me disait la chose suivante :

« J'ai toujours mis de l'argent de côté au cas où mon mari décèderait, mais aujourd'hui je n'en ai pas besoin. Je voulais le donner à quelqu'un qui donne beaucoup de son temps pour les autres sans en faire un commerce. C'est pourquoi je t'envois ce chèque de 15 000 euros ! »

Quelques années plus tard, à la suite d'un problème dans mon école, voici que l'État me verse 20 000 euros !

La dame dont je parlais tout à l’heure tomba malade, et je me rendis au bout de la France, là où il n'y a pas de Cacheroute, afin de rester avec elle quelques jours. Cette dame décéda un an plus tard, et peu avant, elle me laissa (pour nos enfants me dit-elle) 36 000 euros en récompense de ma fidélité et de mon soutien envers elle !

Ce ne sont que quelques exemples de la grandeur d’Hachem qui ne manque pas de moyens pour accomplir sa promesse. C'est exactement ce que le Rav Arouch a dit dans son cours sur le site Torah-Box à propos de la Parnassa. Je pourrais écrire un livre à ce sujet. Pourquoi cherche-t-on des excuses pour ne pas donner ? Hachem nous le rend au centuple ! Avec les années, mes revenus ont réellement augmenté !

Les institutions de Torah se porteraient tellement mieux si chacun faisait ce geste qui, en plus, nous rend généreux et transforme profondément notre être."